Travail à mort

Travail à mort

Gesellschaft und Soziales 

Deux par jour. Deux personnes meurent chaque jour au travail en France. On ne le sait pas. On n'en parle pas. Ouvriers, agriculteurs, routiers, marins-pêcheurs ou livreurs à vélo... Leur disparition fait l'objet d'à peine quelques lignes dans la presse locale, rubrique faits divers. D'autres ont un peu plus de chance, restent handicapés à vie, éclopés, estropiés, promis à une lente mort sociale. Ils sont 35000 chaque année... Des «gueules cassées» du capitalisme et de la course au profit. Pourquoi ces morts et ces blessés «faits divers» ne deviennent-ils pas «faits de société» ?

Bewertung

0,0   0 Stimmen