On se pique pour la fleur française
Quand on achète un bouquet chez le fleuriste, neuf fleurs sur dix viennent de l'étranger. Pour quelques roses rouges offertes à la Saint-Valentin, on imagine rarement leur impact environnemental, pourtant colossal : cultivées sous serre, intensivement traitées avec des produits phytosanitaires, elles parcourent des milliers de kilomètres en avion. Mais depuis une dizaine d'années, une alternative responsable, inspirée des pays anglo-saxons, commence à faire son chemin en Europe et en France : on appelle cela le «Slow Flower». L'idée est simple : promouvoir une culture plus respectueuse de l'environnement en privilégiant les fleurs locales et de saison