Les Antilles empoisonnées, la banane et le chlordécone
Une terre gorgée de poisons. Les rivières et l'eau polluées. La quasi-totalité des Guadeloupéens et Martiniquais contaminés. A l'origine du désastre, les plantations de bananiers sur lesquelles, de 1972 à 1993, a été pulvérisé massivement un pesticide nocif, ou plutôt une molécule, le chlordécone, pour lutter contre le charançon du bananier, un insecte ravageur pour ces cultures. «On savait... et pourtant on a laissé faire», s'indignent les intervenants du documentaire. Une pollution des sols, des rivières... et les corps de 800 000 Antillais. Avec des conséquences vertigineuses : troubles neurologiques, hausse des cancers de la prostate, et l'explosion de naissances prématurées