Heureusement qu'on s'a
Vincent a 13 ans, l'âge où l'on bascule vers l'adolescence. Il a une admiration sans borne pour son père, au chômage, qui s'occupe surtout de foot, prétendant devenir bientôt entraîneur professionnel. En revanche, il s'occupe peu de sa femme et encore moins de ses enfants. Seul Vincent, qui partage sa passion du foot, a une relation qu'il croit privilégiée avec son père, ce dont il tire une grande fierté. La mère de Vincent, elle, supporte toutes les charges et responsabilités jusqu'au jour où, à bout, elle fait une tentative de suicide et se retrouve hospitalisée pour dépression. La fratrie, Vincent, Clément et Clara, se tourne alors vers son père