Henri Lafont, le parrain de la Gestapo

Henri Lafont, le parrain de la Gestapo

En juin 1940, la France s'apprête à vivre à l'heure allemande. Au sein de la pègre parisienne, il faut choisir son camp. Henri Chamberlin, dit «Henri Lafont», petit truand débrouillard, va devenir un interlocuteur privilégié de la haute hiérarchie militaire et SS en France. Promu chef d'un service de police situé 93, rue Lauriston, Lafont va réunir autour de lui malfaiteurs et policiers «ripoux», tels que Pierre Bonny. Profitant de leur statut, ils réaliseront des fortunes considérables et leur influence dépassera le cadre de l'Occupation : beaucoup des caïds de l'après-guerre sont passés par la rue Lauriston et ont profité des largesses d'Henri Lafont, le parrain de la Gestapo

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